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 I am torn to do what I have to, to make you mine. [RES]

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Armani Swayze

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MessageSujet: I am torn to do what I have to, to make you mine. [RES]   I am torn to do what I have to, to make you mine. [RES] Icon_minitimeVen 11 Juil - 18:39


I Was Born To Tell You I Love You


Cela faisait quelques jours déjà qu’ils étaient installés à Bora Bora. Armani n’était pas déçu du voyage, l’île était complètement époustouflante, et se retrouver avec la personne qu’on aime aide beaucoup également. Il était encore tôt, mais la chaleur était écrasante, elle venait de rentrer, elle était parti courir sur la plage pendant qu’elle n’était pas encore totalement peuplée. C’était une chose qu’elle faisait aussi à New York, sauf qu’elle ne courrait pas sur la plage, mais dans la rue. Elle eut le temps de se laver, et de se mettre une tenue approprié face à la chaleur. Un short en jean, et un petit haut, au dessus de son haut de maillot de bain, elle comptait aller se balader à la plage aujourd’hui, et elle comptait essayer de convaincre Jackson pour qu’il vienne avec elle, bien qu’elle savait qu’il n’affectionnait pas flâner sur la plage, entouré d’inconnus.

Elle commençait déjà à grignoter, du chocolat par ci, des bonbons par là, depuis leurs arrivés ici, elle ne faisait que se goinfrer, peut-être le changement de temps, elle ne savait pas, mais en tout cas, cela la perturbait beaucoup, car elle ne voulait pas prendre un kilo, elle était dans sa taille parfaite, pour une petite personne comme elle, j’entends. Elle était seule, et elle commençait sérieusement à s’embêter, elle ne savait même pas où était Jackson, car quand elle s’était enfin levé, il était déjà parti, et Armani détestait ça, un petit mot, ça ne coûte rien, et elle comptait bien lui dire. Elle devait s’occuper comme elle pouvait, et la seule façon pour elle de s’amuser un minimum était de mettre de la musique entrainante, ainsi que la télévision. Chose complètement stupide, car elle avait mit la musique tellement forte que le son de la télé n’était qu’un bruit sourd à côté.

Elle s’activait bizarrement, passant de pièce en pièce en se trémoussant par la même occasion, n’entendant pas la porte se fermait, et encore moins bruits de pas. Elle chantonnait même, la télécommande à la main, elle faisait souvent ça, même quand elle était à New York, seule dans les locaux, elle se donnait en spectacle comme si elle était une rock star. Elle était finalement revenue vers le salon, se penchant légèrement en avant pour attraper un magasine de mode. Elle se releva et se retourna. Elle poussa un cri tellement fort qu’il couvrait légèrement la musique qui touchait à sa fin. Elle porta une main à son cœur, comme si elle allait faire une attaque. Le visage complètement horrifié.


« Non, mais tu es taré Jack. »

Elle lui lança un regard noir, elle n’était pas vexée, il l’a surprenait toujours, elle baissa la musique, en tout cas, suffisamment pour qu’ils puissent s’entendre à peu près bien. Elle arqua un sourcil, et croisa les bras, comme si elle venait de la police, ou comme si elle était la mère d’un enfant qui revenait de soirée sans lui avoir dit.

« Où étais-tu ? » Qu’est-ce que ça pouvait être chiant à cet âge là.
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Jackson Peterson

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MessageSujet: Re: I am torn to do what I have to, to make you mine. [RES]   I am torn to do what I have to, to make you mine. [RES] Icon_minitimeSam 12 Juil - 0:19

    Le sable fin, les filles faciles, le soleil, la chaleur ambiante, la mer, le sel marin, les naïades. En à peine quelques journées à Bora Bora, Jackson avait prit le temps de découvrir tout l’environnement de l’île avec ses amis, rencontrant toute sorte de personne venues du monde entier, la Norvège, l’Italie, l’Angleterre, tout y passait. Lui qui voyait ce voyage d’un très mauvais œil, désespérant même sa tendre Armani, trouvait ça tellement amusant de voir autant de cultures et de langues différentes, qu’il n’avait passé que les quelques heures après leur arrivée avec Armani. Le jeune Peterson savait très bien qu’Armani avait prévu de vivre avec lui pendant toutes ces vacances, dans un beau petit bungalow, de courir tous les matins ou soirs sur le bord de mer, de faire des activités ensembles et de s’aimer pleinement. Mais Jackson était attiré par tout le contraire. Les fêtes sur les plages, improvisée bien sûr, les rencontres aux bars, les gens tellement différents, et puis surtout : ces norvégiennes à tomber à la renverse même assis. Après trois jours passés à dormir sur des plages avec autant d’amis que d’amies, Jackson avait décidé de rentrer décuver dans son bungalow. Il détestait déjà ce bungalow, certes il n’y avait passé que quelques heures à peine, juste le temps de balancer sa valise sous son lit, de sortir sa brosse à dent et son déodorant qu’il était reparti aussi sec, claquant la porte au nez d’Armani. Il redoutait sa réaction, il savait très bien qu’elle prendrait mal le fait qu’il soit parti sans rien dire, sans même la prévenir, juste en s’aventurant comme à son éternelle habitude. Il savait tout aussi bien qu’elle serait blessée, quoi qu’elle pourrait dire, de le voir revenir habillé en pagaille, les cheveux emmêlés, la chemise mal boutonnée, le jean à peine boutonné et cette odeur collante de reste d’alcool, de parfum au jasmin et de sable fin.

    En arrivant devant le bungalow, Jackson avait entendu la musique sortir par les fenêtres, ce qui lui signalait qu’Armani devait véritablement s’ennuyer ou qu’elle était terriblement triste. Il décida sans vraiment réfléchir, de lui faire une surprise, il ouvrit la porte avec plus de précaution qu’il ne s’en croyait capable après trois jours furieux, la refermant tout aussi délicatement, puis se positionnant juste derrière elle. Bizarrement Jackson avait cette aptitude à se déplacer sans vraiment faire de bruit, surtout lorsque la musique est poussée à plein volume, et Armani ne semblait jamais l’entendre ou le sentir, elle frôlait continuellement l’arrêt cardiaque, ce qui amusait Jackson quelques instants mais l’inquiétait énormément.


    « Non, mais tu es taré Jack. »

    Jackson sourit d’un de ses sourires charmeur de jeune garçon content de lui. Il savait très bien qu’il était taré, d’ailleurs Armani en avait pleinement conscience avant d’accepter de s’aventurer dans une relation avec lui, il était réputé pour être étrange, bizarre, taré. Il aimait être bizarre, étrange, taré. Et puis il était peut être taré, mais il avait la plus belle fille de tout le complexe qui partageait sa chambre et pratiquement sa vie. Il était en train de la regardait, vaguement de l’écouter, où était-il donc passé? Et c’est en la regardant, submergé par sa beauté, noyé dans ses yeux, qu’il comprit qu’elle avait une belle vision de leurs vacances, qu’elle aimerait le voir tout le temps, courir avec lui sur les plages, aller nager avec lui, programmer des choses. Et s’il y a bien une chose qui insupporte véritablement ce jeunot aux airs d’angelot, c’est bien de programmer quoique ce soit. La programmation avait toujours était le dada de ses parents, programmer l’heure à laquelle on dine, l’heure à laquelle on s’offre une petite sucrerie, celle à laquelle on se ronge le petit ongle droit, même sa grand-mère était exaspérée devant tant de programmation et de préparation.

    « Avec des amies, sur la plage, ce fut excellent, je te raconterais plus tard, il faut absolument que je prenne une douche, que je dé saoule, et puis j’ai décidé de partir à la découverte d’un petit coin de verdure tout à fait adorable d’après ce que l’on m’a raconté »

    Jackson allait continuer à parler, lui racontait qu’il allait partir, qu’il se ferrait un pique-nique, qu’une de ses amies norvégienne lui avait parlé d’un arbre merveilleux dans un coin de verdure paradisiaque où il avait envie de se reposer, qu’il n’irait jamais avec elle nager ou bronzer sur la plage, qu’il ne voulait pas de tout ça et que bordel! C’était trop bien rangé. Il détestait le rangement, elle devait pourtant le savoir, voir une pièce parfaitement rangée le rendait complètement exécrable, il se mettait alors à débiter des horreurs à la vitesse de l’éclair, brisant l’égo de quiconque passait sur son chemin. Mais il se calmait, il ne fallait pas qu’il se mette à pousser Armani à le quitter, il fallait qu’elle reste, parce que même s’ils n’allaient pas nager ensemble il avait besoin d’elle pas trop loin. Jackson avait posé ses mains sur les hanches d’Armani, effleurant ses lèvres dangereusement, l’œil pétillant, pour finir par lui faire un simple bisou sur la joue. Elle était foutrement belle. Comment il pourrait supporter d’avoir une beauté pareille prête à l’aimer? Jamais personne d’aussi exceptionnelle l’avait encore aimé, il avait l’habitude d’arriver au terme de toutes relation sans aucune raison apparentes, juste un ras-le-bol momentané, il se mettait alors à jeter des assiettes, à briser du verre, à griffer, mordre, se disputant comme jamais, plus éprouvant que n’importe quel combat télévisé de catch. Peterson n’était pas prêt à perdre Armani, jamais il ne le serrait de toute manière, mais il ne pouvait certainement pas rester avec elle et vivre d’une façon aussi engluante. A quoi cela servait d’être ensemble si le seul programme de la journée était d’aller ensemble à la plage pour se dorer la pilule? Il ne pourrait pas se résigner à vivre ça.


    « Cap ou pas cap de me détester? »
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Armani Swayze

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MessageSujet: Re: I am torn to do what I have to, to make you mine. [RES]   I am torn to do what I have to, to make you mine. [RES] Icon_minitimeSam 12 Juil - 1:19

Armani savait que Jackson n’était pas le genre de garçon a aimer la routine, elle-même n’aimait pas cela, mais quand elle était amoureuse d’une personne, elle pouvait se montrer particulièrement attachante, voire, trop. Et elle ne se doutait en rien que ce côté allait faire des dégâts. Après avoir découvert le beau blond en face d’elle sans avoir un moment de frayeurs, surprise de le voir sans l’avoir entendu. Et malgré tout les reproches qu’elle souhaitait lui faire, elle ne pus s’empêcher de craquer face aux sourires charmeurs de celle-ci, il savait qu’elle ne pouvait pas le résister face à cette mimique. Peut-être son côté un peu trop fleur bleue qui faisait que Jack avait besoin d’espace et d’oxygène. Et visiblement, il s’était bien revigoré car il était apparut. Il était à peine devant ses yeux qu’elle se sentait déjà mieux, seule sa présence pouvait lui suffire, elle pouvait rester toute la journée dans le lit si il le voulait. Mais les choses allaient se passer autrement, comme toujours, avec Jack. Ce n’était pas un garçon ordinaire, au contraire, il aimait même blesser les gens à certains moments, et c’était ce qu’il allait faire.

Elle écouta attentivement ce qu’il disait, comprenant parfaitement le message codé, tant pis, elle irait à la plage sans lui, elle voulait juste un peu barboter dans l’eau au moins pour éviter de rentrer plus bête qu’elle ne l’était.
« Et bien, j’espère que tu t’amuseras bien, tu me raconteras comment était cet endroit si tu en trouves le temps. » Oui c’était un reproche, mais pas méchant, elle ne pouvait pas être méchante avec lui, il avait une telle force sur elle qu’il pouvait l’a rendre dans un état d’hébétude avancé, presque attarder. Il suffisait simplement qu’il l’a regarde de son air charmeur, et qu’il l’a rapproche de lui pour lui faire oublier tout ses sarcasmes. Il avait toujours fonctionner ainsi avec elle, et bien qu’elle l’aime, elle n’était pas convaincue que la situation tirait à son avantage.

Elle se laissa faire sous les gestes entreprenants de Jackson, elle n’était plus suffisamment maître d’elle-même pour le repousser ou pour faire le moindre geste. Mais elle fut vite remise sur terre, par les paroles de ‘son bien aimé’. Cap ou pas Cap de me détester ? Elle le regarda, il cherchait à mettre un terme à leur histoire ? Elle ne savait pas, mais cela ne lui présageait rien de bon. Elle était profondément blessée, et cela se voyait dans son regard. Elle attrapa subitement les mains qu’il avait poser sur sa taille, il y a de ça quelques secondes, et elle se mordilla la lèvre, la tête baisser. Elle avait l’impression qu’on lui demander l’impossible, et elle sait combien Jack aimait le compliquer. Elle le regarda droit dans les yeux sans cillé, son visage était fermé.


« Cap. »

Elle se détacha subitement de lui, et lui balança la première chose qui lui passa sous la main, en l’occurrence un magazine. Elle était toujours comme ça quand on l’avait blessé. Jackson aimait le jeu ‘Cap ou pas Cap’, elle aussi l’aimait, mais devoir le détester, simplement car il avait besoin d’espace n’allait pas être une épreuve en soi pour la jolie blonde. Elle s’installa dans le canapé, comme si de rien était, comme si cette scène ne s’était jamais passer, comme si il l’avait jamais exister. Il voulait qu’elle le déteste, et bien, il avait gagner. Elle posa son regard sur la télévision, et monta le son tellement fort que cela voulait dire qu’elle ne souhaitait tout bonnement plus entendre sa voix, en tout cas, pour le moment. Elle était en colère, et surtout blessée, elle se demandait comment il pouvait lui faire ça, alors que c’était difficile pour elle d’être amoureuse de quelqu’un sans se méfier. Elle croyait en l’amour et lui balançait tout d’un revers de la main comme si elle n’était qu’une chose sans intérêt, comme si il ne l’avait jamais aimer…
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MessageSujet: Re: I am torn to do what I have to, to make you mine. [RES]   I am torn to do what I have to, to make you mine. [RES] Icon_minitimeSam 12 Juil - 18:14

    « Et bien, j’espère que tu t’amuseras bien, tu me raconteras comment était cet endroit si tu en trouves le temps. »

    Jackson avait réussi à blesser sa belle Armani, il pouvait en être fier, personne n’arrivait à énerver la belle jeune New Yorkaise, elle n’arrivait même pas à l’engueuler réellement, elle se contentait d’un simple reproche faiblard, comme si le fait de le savoir toute la journée avec de jeunes et magnifiques norvégienne ne la dérangeait même pas. Autant pour lui, il pourrait s’en accommoder on ne peut mieux. Il en avait déjà marre de ces vacances stupides, il avait envie de téléphoner à sa maman adorée et de lui faire réserver un billet de retour dans les prochaines vingt-quatre heures. Il n’en pouvait plus de cet endroit, cette ambiance. Il ne voulait plus voir personne, il voulait s’enfuir, prendre la route, traverser le Mexique, s’arrêter dans toutes les églises et allumer des cierges partout où il pourrait. Qu’Est-ce qu’il en avait à faire de traîner dans un bungalow tout droit sorti d’une publicité photoshopisée d’un catalogue de meuble bon marché. Il ne voulait même plus rester avec Armani, elle ne voulait rien, qu’il baise tout le monde sauf elle ne la dérangeait même pas, qu’il soit là ou non n’avait pas le moindre incident, est-ce qu’elle le voyait seulement? Jackson regardait sa ‘petite amie’, elle était belle, elle avait l’air fragile, il avait envie de la prendre dans ses bras, de poser sa tête dans son cou, de sentir son odeur, de passer sa main dans ses cheveux et de s’endormir avec elle. Et à la place Jackson se dirigea vers la salle de bain, une bonne douche. Une douche froide, gelée, glaçante. Jackson aimait prendre ses douches froides, selon l’humeur de l’instant, il en sortait la peau froide, la chair de poule envahissant son corps.

    « Cap. »

    L’eau tombait sur ses cheveux, dévalait son corps, et disparaissait. A chaque gouttelette d’eau froide il entendait la voix d’Armani. Cap. Elle en était capable. Évidement, tout le monde était capable de détester le jeune et prétentieux Peterson. Personne n’arrivait vraiment à le supporter, même sa propre mère qu’il adorait était excédé. Mais peut être qu’en le détestant Armani se rendrait enfin compte qu’il existait, qu’il vivait juste à ses côtés et qu’elle ne le voyait à peine. Cap. Ça n’allait pas être si simple de le détester, elle n’y arriverait pas, il était trop mauvais perdant pour la laisser réussir à le détester. Il sortit de sa douche, passant sa main dans ses cheveux. Il s’était arrêté devant le miroir. De sa main droite il avait effacé les traces de buées et de l’autre attrapait sa serviette chaude. Il l’avait enroulé autour de sa taille, fixant son reflet. Cela faisait trois jours qu’ils étaient à Bora Bora, Armani était déjà bronzée et lui était aussi blanc qu’un fantôme, il était un nordiste dans l’âme. Est-ce qu’Armani était amoureuse d’un autre? Est-ce qu’elle en serait capable? Est-ce qu’elle n’aurait pas préféré un garçon plus beau, plus Brad Pittisé? Un garçon qui passe des heures avec elle sur la plage à bronzer simplement, un garçon simple et que tout le monde comprenait, un garçon sans saute d’humeur, un garçon généreux, un garçon capable de lui décrocher la lune, un garçon qui lui ferait des promesses d’avenir, un garçon qui arriverait toujours à l’heure, un garçon qui lui ferait des cadeaux banals à chaque Saint Valentin, anniversaire et autres fêtes? Ne voulait elle pas un garçon pleins d’avenir, qui serait capable de devenir le plus grand avocat de tout New York, qui serait capable de s’enfermer toute la journée dans son bureau pour gagner à la fin du mois un chèque plein de zéros? Un garçon qui lui achèterait une belle maisonnette, avec jardin et cour à l’arrière, un garçon qui lui ferait trois beaux enfants, une fille et deux garçons? Ne voulait elle pas d’un beau mariage, d’une nuit de noce dans un endroit paradisiaque? Pourtant elle savait très bien que Jackson n’était rien de tout ça. Est-ce qu’il aurait été capable de la décevoir?

    Le New Yorkais se plongea dans son propre regard. Il était véritablement détestable. A quelques pas Armani s’était plongée dans le canapé, lisant un magasine ou n’importe quoi, la télévision poussée à fond. Il était véritablement détestable, mais jamais elle n’arriverait à le détester. Pas elle. Ce serait trop facile. Il se lança son propre sourire de super voyageur prêt à conquérir toutes les terres qui passeraient sous ses pas. Oubliant même de se rhabiller et se précipita vers Armani. Pensait-elle vraiment y arriver? Le détester était si simple? Il s’approchait de façon à ne pas faire de bruit, comme à chaque fois, il était tellement léger qu’il ne faisait même pas trembler le parquet, mais il détestait son corps de jeunot, il ressemblait à un ange et il détestait être aussi parfait et si peu attirant. Jackson sauta par-dessus le canapé, tombant aux côtés d’Armani. Il souriait de son sourire charmeur et ravageur qu’elle n’allait pas pouvoir détester. Se rapprochant d’elle, il lui fit un bisou sur la joue, sur le cou, dans la nuque, sur l’épaule, sur les cheveux. Il était encore humide, ses cheveux n’étaient même séchés, il sentait une gouttelette descendre jusqu’à sa serviette qui n’allait pas tarder à s’enlever. Il affichait un air joyeux, il regardait amoureusement Armani, elle était si belle, si parfaite à ses yeux. Jackson passa son bras sur les épaules d’Armani, se collant à aller encore un peu plus, admirant son profil tout sourire. Elle était concentrée sur la télévision, elle ne voulait même pas le regarder. Peterson l’embrassa délicatement sur les lèvres, savourant ses lèvres, et se laissa aller dans un de ses baisers fougueux.


    « On regarde quoi? »

    Demanda-t-il toujours souriant, la publicité venait de couper le programme d’Armani, et sérieusement il comptait bien restait avec elle jusqu’à ce qu’elle s’en aille. Il se fichait un peu de savoir de quoi parlait le programme, tant qu’il pouvait être avec elle, qu’il pouvait l’embrasser ou juste la regarder, il se porterait bien.
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Armani Swayze

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MessageSujet: Re: I am torn to do what I have to, to make you mine. [RES]   I am torn to do what I have to, to make you mine. [RES] Icon_minitimeSam 12 Juil - 20:36

« Et bien, j’espère que tu t’amuseras bien, tu me raconteras comment était cet endroit si tu en trouves le temps. » Armani n’était pas le genre de filles à s’énerver pour un rien, mais le fait de passer très peu de temps avec celui qu’elle aime n’aide pas beaucoup pour lui faire apprécier le voyage. Et elle serait prête sur un coup de tête de faire ses bagages et de partir de l’île parce que depuis quelques jours, sa ‘vie’ avec Jack n’était pas ce qu’elle espérait. Elle ne cherchait pas de lui qu’il soit l’homme parfait, juste qu’il l’a considère un peu plus comme une femme ayant des désirs, et non comme un objet qu’on prend seulement quand on a besoin de réconfort. Elle ne se sentait pas utiliser à sa juste valeur, et cela commençait vraiment à la blesser profondément.

Elle avait décidée de l’ignorer car c’était mieux pour elle si elle ne voulait pas craquer. Le coup de Cap ou pas Cap de me détester l’avait blessé en plein cœur, et elle avait fait en sorte de ne pas le montrer pour éviter que Jackson s’en aperçoive. Il jouait un jeu malsain avec elle, et sa patience pouvait avoir des limites, bien sûr, elle l’aimait profondément, c’était pour cela qu’elle faisait en sorte de toujours être dans le même sens, en oubliant presque sa propre vie. Elle n’avait même pas confiance en lui, en plus, quand elle l’avait vu complètement débrailler, elle s’était poser tout un tas de questions, était-il fidèle ? Elle avait assez confiance en lui pour pouvoir répondre à cette question de manière positive, mais lui semblait s’amuser comme un fou, alors qu’elle, elle avait l’étrange impression d’être le genre de personne qu’elle n’aimait pas être, en l’occurrence : attendre celui qu’elle aime à la maison, bien sagement.

Elle tira l’oreille et entendu la douche se coupait, il allait très certainement rappliquer, et elle comptait l’ignorer encore plus durement, sans savoir ce qu’il allait faire. Quand il réapparut à côté d’elle, avec pour seul habit une serviette autour de la taille, elle ne lui porta pas un regard, et essaya de retenir sa surprise, pour éviter de discrédité le petit jeu entre eux. Il commença à l’embrasser un peu partout, et Armani se tendit directement sous ses baisers, et sous les gouttelettes d’eau qui perlaient sur ses épaules. Elle devait résister, voila ce qu’elle se disait à tue-tête depuis l’arriver de la personne qu’elle devait détester. Elle savait parfaitement qu’il le faisait exprès, mais c’était trop simple, il l’énervait, il cherchait à la blesser, et quand elle arrivait enfin à lui tenir tête, il revenait à la charge comme si le fait de savoir qu’elle serait prête à le détester par amour, car oui, c’était le cas, elle ne souhaitait pas le détester par haine, mais bien par Amour, le dérangeait.

La suite l’a perturba d’autant plus, car elle ne put résister, il avait posé ses lèvres sur les siennes, et ça, Armani ne pouvait pas lui refuser, ses lèvres étaient bien trop exquise pour le repousser. Armani était faible. Mais elle ne pouvait pas le rejeter, elle était trop amoureuse de lui pour ça. Après ce petit moment d’intimité programmer par le blondinet, elle se retourna vers le poste, comme si la scène qui précédait n’avait jamais exister.


« Les Feux de l’amour. »

Elle déteste cette série, mais c’était la première chose qu’elle avait trouvé à dire, sans savoir si cela était la réelle programmation, après tout, on s’en fichait pas mal, elle devait lui tenir tête, mais elle était beaucoup trop tendue à cause de la proximité qu’il lui avait imposée. Et puis, il était particulièrement tentant. Mais, elle avait l’impression qu’elle allait exploser d’une minute à l’autre. Armani ne supportait plus cette situation, le bungalow était trop bien ranger, et elle savait que cela dérangeait Jack.

« Je suis vraiment amoureuse de toi tu sais, et je ne fais pas tout ça, parce que je te déteste réellement, juste parce que tu me le demandes, et parce que je tiens à toi. »

Elle avait tourné le regard vers lui, son regard était dur, et pourtant, on pouvait sentir que c’était sincère, ce n’était pas le genre de personne à dévoiler ses sentiments, elle détestait ça même, mais là, elle ne se sentait pas obligée, elle voulait juste qu’il le sache, elle ne souhaitait rien en retour. Elle se leva rapidement, et d’un geste rapide, elle envoya quelques trucs bien ranger qui se trouvait sur la table, au sol, et mit un peu le bazar sur le canapé avant de se rassoir près de Jack, elle se retourna vers lui, et lui sourit tout simplement. C’était un bon début pour elle, bien qu’elle n’aimait pas vraiment vivre dans le désordre, il était vrai qu’elle avait un peu trop bien ranger, alors qu’elle n’avait que vingt-un ans. Elle déposa juste ses lèvres sur la joue du blond, et reposa sur attention sur le téléviseur. Elle ne pouvait pas le détester, c’était une chose dont elle était persuadée, mais… elle avait essayé.
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MessageSujet: Re: I am torn to do what I have to, to make you mine. [RES]   I am torn to do what I have to, to make you mine. [RES] Icon_minitimeSam 12 Juil - 23:05

    « Je suis vraiment amoureuse de toi tu sais, et je ne fais pas tout ça, parce que je te déteste réellement, juste parce que tu me le demandes, et parce que je tiens à toi. »

    Jackson s’était arrêté, il regardait Armani bougeait et mettre autant de bazar qu’elle pourrait en supporter uniquement dans le but de lui faire plaisir, à lui, ce petit New Yorkais complètement barré qui jouait de tout et de tout le monde. Comment se faisait-il qu’il pouvait être autant aimé d’une fille aussi exceptionnelle qu’Armani? Comment pouvait-elle renoncer aussi facilement à son pari? Il n’en revenait pas, il avait du mal à assimiler autant de chose. Il avait connu Armani lors d’une fête et très vite il sut qu’elle ne parlait que rarement, voir jamais, de ses sentiments ou tout autre ressentiment. Jackson avait aimé ce côté un peu secret chez elle, il avait appris à deviner ses sentiments, ça l’amusait même par moment. Elle ne s’était jamais épanché, même lors de leurs soirées en tête à tête, ou les week ends qu’ils passaient ensemble sans tierce personne pour les perturber. Ils n’avaient pratiquement pas de points communs, mais il aimait sa chez elle, il aimait la voir ahuri devant son bordel, il aimait la voir ranger discrètement tout ce qui traînait en essayant de ne pas avoir l’air maniaque, il aimait le fait de contrecarrer ses plannings en tout genre et la forcer à jouir d’un minimum de liberté. Et la voilà qui se mettait à lui déclarer sa flamme, la voilà à lui dire je tiens à toi. Jackee était évidement touché, quelqu’un l’aimait, quelqu’un tenait à lui, quelqu’un faisait son possible pour le supporter lui et ses idéaux stupides. Il l’a regarda encore, la voyant lointaine, jetant ce qui lui tombait sous la main. Jackson voulait se lever, casser des assiettes, du verre, balancer et déchirer tout ce qui lui tombait également sous la main. Réprimant sa pulsion destructrice, se remémorant toutes ses ruptures, aussi loin qu’il pouvait remonter, il finit par s’allonger sur le canapé, le bras sur ses yeux, il fit le silence le plus total, même lorsqu’elle vint se rassoire à ses côtés.

    La facilité s’offrait à lui. Le bonheur aussi. Après tout, pourquoi pas vivre avec Armani dans le bonheur et l’amour? Pourquoi ne pas faire une part d’effort et coordonner leurs différences en tout genre? Pourquoi ne pas l’aimer simplement et se torturer la tête et l’esprit et le cœur à chaque fois? Pourquoi faire compliquer quand on peut faire terriblement simple? Il pouvait rester là, l’aimer et ne rien faire d’autre, il pouvait vivre avec elle jusqu’à jamais. Elle tolérait ses défauts et ses lubies en tout genre, il pouvait très bien se trouver de nouveaux idéaux. Ils pourraient avoir une belle vie ensemble, ils pourraient aussi voyager, pas uniquement dans des coins paradisiaques, il pourrait visiter le Mexique avec Armani, sans faire forcement le voyage en voiture, ni en séjournant dans la rue, mais dans un hotel, dans un minimum de luxe. Armani était prête à tellement de chose pour lui. Mais sérieusement, il ne pouvait pas le mériter. Jackson se sentait gêné, il ne voulait plus lui parler, ni la voir, vivre ne pourrait pas lui suffire! Il avait besoin d’exister, il avait besoin de brûler, de vivre de lubies étranges et sans intérêts, il avait besoin de se passionner pour des choses sans rapport évident, mais d’exister, de ne jamais bailler, de ne jamais dire de banalités, il voulait brûler tel un feu d’artifice. Jackson ne pouvait pas être à la fois sauvé et brûler.

    Se rappelant son reflet dans le miroir, son moral était véritablement grisé pour la journée, la semaine, le mois, il ne voulait que vivre en ermite, ne plus jamais voir ce soleil qui lui brûlait la peau et le rendait fou furieux. C’était ça qu’il voulait être, il voulait être fou furieux, il voulait être furieux de vie, il voulait aller jusqu’à l’extrême. Mais il ne pouvait pas, il ne pouvait pas dépasser l’extrême accompagné d’Armani, ou de quiconque. Il était né pour être solitaire. Un vagabond solitaire qu’aucun cœur ne pourra combler. Tous les cœurs il les avait détruits sur son passage, même sa mère n’en pouvait plus. Et encore ce reflet qui lui revint à l’esprit. Il était terriblement dégoûté de lui-même. Il était mauvais, un garçon insupportable, pourtant bien élevé, il pourrait devenir quelqu’un de bien après tout. Il était suffisamment intelligent pour faire de belles études. Il était égoïste. Jackson eut un amer goût de dégoût pour sa propre personne. Il était terriblement triste. Il ne voulait pas choisir. Il ne voulait plus rien. Il n’avait pas envie de partager sa vie ou de la gâcher. Il ne voulait pas la regretter non plus. Il voulait prendre le bateau pour Tanger, visiter Paris, descendre à Londres et pondre un roman. Remonter à New York pour redescendre à Mexico, vivre quelques mois dans les montagnes rocheuses. Toutes ses envies étaient stupides. Il avait la vingtaine, un avenir de premier choix à ses pieds, et lui voulait fouler le paradis de la benzédrine. Qu’est-ce qu’il était stupide, même lui ne pouvait pas se supporter. Il allait tout de suite arrêter de penser à tous ses rêves. Une jeune fille fragile venait de lui dire je t’aime. Il n’avait plus qu’à tout oublier et l’embrasser. Il pouvait très bien y arriver, après tout, tout le monde y arrive. Il n’avait pas besoin de combler ses rêves ou de suivre ses idéaux farfelus pour devenir une personne à côté du monde. Il n’allait pas se permettre de blesser une fois de plus la belle mademoiselle Swayze. Il ne pouvait pas se permettre d’exister, de brûler, d’être fou furieux, de ne pas dire de banalités. Il devait en sortir des banalités, faire comprendre à Armani qu’il l’aimait lui aussi. Lui sortir des je t’aime à tout va, jusqu’à en perdre la valeur. Il allait pouvoir y arriver.

    Le cœur lourd comme jamais, Jackson se redressa, affichant un pale sourire à l’adresse de son amie. Il se sentait lourd, jamais il ne s’était sentit pesant, il avait toujours était libre, il était fou de sa liberté. Il sentait sa liberté, son amour de liberté, le quitter lorsqu’il embrassa Armani. Il ne l’embrassa que sur la joue, il ne pouvait pas autrement, il était trop faible, il ne se supportait plus. Il regarda à son tour l’écran de télévision. Il était étroit, la couleur n’était pas extra, il ne l’aimait pas. Il n’aimait absolument rien sur cette satanée île. A New York tout était froid et grand, il aimait le froid et la grandeur. Il se remit à admirer le profil d’Armani, au revoir liberté. Elle l’aimait après tout.


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